La Cour a, ainsi, condamné l'accusé reconnu coupable de meurtre volontaire avec préméditation, guet-apens et mutilation de cadavre ainsi que du fait de commettre sur un cadavre des actes de brutalité et d'obscénité, de receler et de faire disparaître un cadavre conformément aux dispositions des articles 392, 393, 272, 271 du code pénal.
Le service préfectoral de la police judiciaire de Marrakech, en coordination avec la brigade de Salé, avait arrêté, le 30 juillet 2016 à Salé, un trentenaire soupçonné d'avoir commis un homicide volontaire et mutilation de cadavre.
Les services de police de Marrakech avaient constaté à bord d’un train en provenance de Rabat, une valise renfermant des membres du corps d’une victime de sexe féminin, avant que les services de sécurité de Rabat ne découvrent, le même jour, d’autres parties du même cadavre, dans un conteneur à déchets, à proximité du parc Nouzhat Hassan.
Les investigations, appuyées par les expertises techniques et génétiques, ont permis de confirmer que les membres retrouvés appartiennent à une seule victime qui a été identifiée, comme elles ont aidé à débusquer le suspect principal et à l’arrêter à Salé. D’autres parties du même cadavre ont été retrouvées dans le domicile du mis en cause, ainsi que plusieurs scies utilisées dans la mutilation du corps.