C’est un véritable calvaire que vivent des milliers de citoyens, notamment des étudiants et des fonctionnaires, qui se déplacent entre Rabat, Salé et Témara en transports en commun. C’est ce que rapporte Assabah dans son édition du week-end des 11 et 12 novembre.
Selon le journal, les petits trajets qui séparent le domicile du travail de ces usagers sont un enfer au quotidien. D’un côté, les taxis, dont les chauffeurs travaillent dans l’anarchie la plus totale et au gré de leur humeur. Ils n’hésitent pas à dicter leur volonté aux clients, allant même jusqu’à leur imposer le parcours. Mais leurs agissements ne s’arrêtent pas là. Alors qu’ils refusent de mettre le compteur ou de véhiculer les membres d’une même famille, qui ne paient qu’une seule course, ils n’hésitent pas à prendre plus de trois personnes - maximum autorisé - quand il s’agit d’étrangers. Un phénomène qui prend de l’ampleur devant les gares.
D’un autre côté, le tramway, cette alternative qui devait désengorger les routes et décharger les transports en commun. Six ans après sa mise en circulation, il semblerait que le nouveau venu ait été impuissant à soulager la souffrance des habitants de Rabat, Salé et Témara, toujours selon Assabah.
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Avec plus de 120 000 usagers chaque jour aux heures de pointe, les mêmes scènes se répètent de façon immuable: des foules immenses attendent sur les quais et des queues interminables se pressent devant les guichets. La bataille suivante pour ces usagers ne consistera pas à trouver une place assise dans une rame mais bien à parvenir à monter à bord. D’après Assabah, il n’est pas rare de voir des voleurs, des individus en état d’ébriété ou sous l’emprise de drogues échapper à la vigilance des contrôleurs.
Cette situation fait les beaux jours d’une autre catégorie de transporteurs: les clandestins, des particuliers en tous genres qui tirent profit de la pénurie de transports dès les premières heures de la journée pour imposer parfois un double tarif, au grand dam des chauffeurs de taxis.