Rabat: un an de prison pour avoir entravé le passage du cortège royal

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Revue de presseKiosque360. Le tribunal de première instance de Rabat a condamné, jeudi, un jeune à un an de prison ferme pour avoir entravé le passage du cortège royal au début du mois de Ramadan.

Le 01/07/2016 à 20h39

Ces derniers temps, le phénomène de personnes guettant le passage du cortège royal, perturbant parfois carrément sa circulation, pour jeter une lettre en direction du roi et lui transmettre leurs doléances a pris une grande ampleur. A tel point qu'il est devenu un vrai cauchemar pour les services de renseignement et les éléments chargés de la sécurité royale. Et pourtant, ces agissements sont punis par la loi comme l’a rappelé jeudi, le tribunal de première instance de Rabat qui a condamné un jeune à une année de réclusion criminelle.

Ce jeune avait perturbé le passage du cortège royal au niveau de l’arrondissement de Yacoub Al Mansour, durant les premiers jours du mois de Ramadan, rapporte le quotidien Assabah dans son édition de ce week-end des 2 et 3 juillet.

Et de préciser que les gardes du corps du souverain avaient neutralisé ce jeune qui s’était jeté sur la voie publique dans une ultime tentative de faire parvenir ses doléances au roi Mohammed VI. Il a été déféré devant le parquet de la ville qui l’a poursuivi pour «entrave du passage du cortège royal». Et le quotidien d’ajouter que la sentence a été jugée très lourde par sa famille et sa défense, s'étonant que de nombreux cas ayant agi de la même manière n'ont jamais été condamnés.

Par ailleurs, rappelle le quotidien, le ministère de l’Intérieur vient de rendre public un communiqué, renouvelant sa mise en garde contre le danger d'entraver la circulation et le passage du cortège royal pour bénéficier de certains avantages.

Le ministère a précisé, une nouvelle fois, qu'aucune personne n’a bénéficié d’un quelconque avantage en recourant à de tels actes. «De tels comportements exposent la vie de leurs auteurs et d'autrui au danger, comme ils constituent un crime puni par la loi», conclut le communiqué.

Par Mohamed Younsi
Le 01/07/2016 à 20h39