Rabat: un employé de la Redal accusé de piratage du système informatique

La cour d'appel de Rabat.

Revue de presseUn employé accusé de piratage du système informatique de la société de gestion déléguée Redal a comparu, lundi 2 décembre, en compagnie de quatre autres accusés, devant la Chambre criminelle de premier degré près la Cour d’appel de Rabat. Une revue de presse tirée d’Assabah.

Le 08/12/2024 à 20h40

Un employé de la société de gestion déléguée de distribution d’eau et d’électricité, Redal, ainsi que quatre autres accusés, ont comparu, lundi 2 décembre, devant la Chambre criminelle de premier degré près la Cour d’appel de Rabat.

Le principal mis en cause est soupçonné d’avoir piraté le système informatique de cette société pour accorder indûment des exonérations d’arriérés impayés à certains clients, pour un montant total dépassant 2 millions de dirhams, rapporte Assabah dans son édition du lundi 9 décembre. Le juge d’instruction l’a poursuivi pour escroquerie, falsification et corruption, tandis que les autres accusés ont été inculpés pour participation à la dilapidation des deniers publics et corruption.

Trois des accusés ont été placés en détention préventive, tandis que les deux autres ont été poursuivis en état de liberté provisoire. La société Redal a déposé une plainte après avoir constaté des exonérations de plusieurs arriérés impayés en faveur de certains clients.

Le principal prévenu aurait mis en place un réseau avec des intermédiaires pour attirer des personnes souhaitant annuler leurs arriérés de paiement liés à l’installation des compteurs d’eau et d’électricité. En échange, l’employé recevait des pots-de-vin de ces clients, causant à Redal un préjudice financier estimé à 2 millions de dirhams. Il aurait également proposé à de nombreuses personnes bénéficiaires d’une opération de relogement à Témara et Skhirat de leur faciliter l’installation des compteurs d’eau et d’électricité contre une somme d’argent.

Après une enquête préliminaire, les éléments de la police judiciaire ont présenté les accusés devant le procureur général du roi près la Cour d’appel de Rabat. Le magistrat les a déférés à son tour devant le juge d’instruction qui, après les avoir auditionnés, les a renvoyés devant la Chambre criminelle de première instance. Les accusés ont comparu, lundi 2 décembre, devant cette juridiction, qui a décidé de reporter l’audience au 16 décembre afin de convoquer deux accusés absents lors de la première audience.

Par Hassan Benadad
Le 08/12/2024 à 20h40