Dernière ligne droite avant le ramadan. Les ménages font leurs emplettes et la presse à paraître ce lundi 8 juillet fait le tour des étals pour constater la hausse des prix à la veille du mois sacré. A Casablanca, "les prix flambent", constate Al Ahdath Al Maghribya qui revient en détail sur ces hausses plutôt variables. "Alors que les prix de certains produits ont grimpé en un temps record", notamment les plus consommés durant ce mois, "d’autres verront leur prix augmenter de manière progressive", explique le quotidien arabophone.
Akhbar Al Yaoum apporte plus de précisions dans un graphique qui résume les principales hausses. En somme, on retiendra que les "produits de la mer sont ceux qui observent la plus importante hausse de prix", passant notamment de 8 à 15 DH pour les sardines, ou encore de 70 à 120 DH pour les crevettes. Les fruits et légumes sont moins impactés mais connaissent également une légère hausse de leurs prix. A titre d’exemple, le prix des tomates passe de 4 à 6 DH, et les oranges de 6,5 à 8 DH.
La marche à suivre
Cette flambée de prix ne concerne pas uniquement Casablanca. Direction Rabat avec le journal Al Khabar qui consacre un billet à "la forte affluence des Rbatis aux marchés de la ville et à la variation des prix". L’astuce, pour "trouver de bons produits à des prix raisonnables", avance le quotidien, "c’est de faire ses courses dans les souks populaires". Et les souks, ce n’est pas ça qui manque pendant le ramadan ! Al Khabar relève "l’apparition de nouveaux marchés au cours de cette période de l’année un peu partout dans les petites et grandes villes du royaume".
A lire la presse de ce lundi, il n’y pas que les produits alimentaires qui inquiètent les consommateurs. Le gaz butane fait également l’objet de "cafouillage", si l’on en croit Les Eco. "A la veille du ramadan, l’approvisionnement en gaz butane est menacé", avance le journal économique. Le quotidien révèle que les "distributeurs font pression pour faire entendre leurs doléances", notamment en matière de transport, des charges qui augmentent et des marges qui n’ont pas bougé". Mais que les consommateurs se rassurent : "les prix ne changeront pas et les professionnels se sont préparés depuis plusieurs mois aux périodes de chaâban et de ramadan", atteste un professionnel du secteur interpellé par le quotidien économique.
Selon Al Ahdath Al Maghribya, "une commission ministérielle en charge de contrôler la qualité des produits et leurs prix tiendra une réunion pour assurer la disponibilité des produits les plus consommés au cours du mois sacré". En dépit de ces mesures, c'est sur le terrain qu'une action doit être menée afin d'éviter aux consommateurs de subir des hausses injustifiées. Un contrôle plus sévère s’impose.