A trois semaines du mois de Ramadan, les consommateurs sont rassurés. Les différents marchés sont suffisamment approvisionnés, les stocks disponibles et les pouvoirs publics ont pris toutes les dispositions pour lutter contre les formes de pratiques illégales.
En effet, une commission mixte a été mise en place pour assurer le suivi et le contrôle afin de «garantir la régularité de l’approvisionnement des marchés et éviter toute spéculation en vue de maintenir la stabilité des prix des différents produits à un niveau raisonnable», fait remarquer l’hebdomadaire la Vie Eco dans sa dernière livraison.
Dans ce cadre, la baisse des prix des fruits et légumes ces dernières semaines rassure les consommateurs, souligne l’hebdomadaire. Cependant, selon des associations de défense des droits de consommateurs, «une évolution des prix est quand même à craindre pendant cette période inflationniste», indique la Vie Eco.
A la veille de ce mois sacré, poursuit l’hebdomadaire, «l’heure est aux préparatifs des classiques du ftour». Les prix de certains ingrédients varient selon la qualité et les marchés. A Derb Ghallef à Casablanca, une hausse du prix de certains ingrédients a été constatée par les soins de l’hebdomadaire.
Mais pour l’ensemble des produits de base, les prix demeurent raisonnables et pourraient chuter après les dix premiers jours du mois sacré. «Le bon fonctionnement des différents marchés est également assuré en matière de viandes rouge et blanche puisque l’offre est largement supérieure à la demande, indiquent les sources de l’hebdomadaire sur la base des quantifications des autorités compétentes.
«A l’approche du Ramadan, à en croire les professionnels des différents secteurs, les prix devraient rester globalement stationnaires», rapporte l’hebdomadaire. Et de souligner toutefois que «les prix connaîtront une hausse dès les premiers jours de jeûne avant de s’inscrire à la baisse pendant le reste du mois».
