Selon un communiqué de la commission interministérielle chargée du suivi de l'approvisionnement, des prix et des opérations de contrôle, les 16 tonnes saisies comprenaient 4,5 tonnes de lait et de produits dérivés, 3,3 tonnes de viandes, poissons et charcuterie, 2,8 tonnes de boissons et jus, et 2 tonnes de pains, gâteaux et confiseries.
Il faut rappeler que cette commission relève du département des Affaires générales, issu du ministère de l'Economie et des finances. Cette commission a par ailleurs assuré que l'offre disponible de produits alimentaires et autres (énergétiques et d'hygiène) couvrait "largement les besoins pour le mois de ramadan, voire pour plusieurs mois".
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Concernant les prix, la commission a remarqué une "stabilité par rapport à la semaine précédente". Selon elle, "certains produits ont même enregistré des baisses de prix par rapport à la même période de l’année précédente". A titre d’exemple, a-t-elle cité, "le prix de la tomate a régressé de 11% sur l’année, l’oignon vert a enregistré -36% et l’oignon sec -14%. En revanche, des augmentations ont concerné les prix des oranges et du citron".
Quant aux prix des diverses viandes, ils connaissent "une stabilité sur le court terme" par rapport à 2019. Les prix des viandes bovines et ovines ont enregistré une baisse de 6,5%, et on note une augmentation de 25,5% pour le poulet vivant. Pour leur part, les légumineuses, et "suite à la suspension des droits d’importations et à la forte demande de mars derniers, les prix ont amorcé un niveau baissier par rapport à l’année dernière, notamment pour les pois chiches".
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La commission interministérielle a en outre indiqué avoir verbalisé plus de "130 infractions en matière de prix et de qualité des produits alimentaires, dont 100 pour défaut d’affichage des prix". Les contrôles dans les ports ont aussi concerné les produits à l'import et à l'export.
Ces contrôles ont porté sur près de "80.000 tonnes de biens et produits à l’importation et à l’exportation, dont 450 tonnes ont été refoulées". En plus, selon le communiqué, d’autres opérations ont concerné les abattoirs et des unités industrielles. Ces opérations ont abouti "à la rédaction de 20 procès-verbaux à soumettre à la justice ainsi qu'à la saisie et à la destruction de 20 tonnes de viandes rouges, blanches et produits de la pêche".