Fin de cavale au Maroc pour l’un des gros trafiquants de drogue dans la ville de Lille, en France. Il s'agit d'un ressortissant algérien qui aurait rejoint la ville de Tanger pour échapper aux poursuites de la justice dans l’Hexagone. C’est sur la base d’informations fournies par la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST) que les éléments de la police judiciaire de Tanger ont neutralisé, mardi, ce ressortissant algérien, âgé de 32 ans.
Il a été arrêté en possession d’une quantité de drogue et en compagnie d’une jeune fille âgée de 21 ans, rapporte le quotidien Assabah dans son édition du jeudi 31 mars. Il s’avère, de plus, qu’il était recherché par l'Organisation internationale de police criminelle qui avait émis une notice rouge à son encontre.
D’après les sources du quotidien, cet Algérien était le bras droit du célèbre trafiquant de drogue, alias Lhaj, mis hors d’état de nuire par la police française en 2021 après le démantèlement d’un réseau de trafic de drogue à l’échelle internationale. Ce réseau, poursuit le quotidien, était notamment composé de trafiquants de nationalités algérienne, hollandaise et espagnole. Lors de la perquisition du domicile du ressortissant algérien, la police française a saisi des armes et un pistolet automatique.
Mais le mis en cause a disparu des radars en France, souligne pour sa part le quotidien Al Akhbar dans son édition du même jour. Apparemment, le baron de la drogue algérien aurait rejoint la capitale du Détroit pour échapper à la justice française. D’ailleurs, l’enquête ouverte par les services sécuritaires sous la supervision du parquet général compétent élucidera les circonstances de son entrée au Maroc, sa relation avec la fille qui était en sa compagnie lors de son arrestation, les éventuels crimes commis dans le pays, ainsi que les ramifications à l’échelle régionale et au niveau international. De même, ajoutent les sources des deux quotidiens, la procédure de son extradition sera mise en œuvre en coordination avec les autorités sécuritaires françaises qui avaient émis un mandat d'arrêt international à son encontre.