Dans sa livraison de ce mardi 19 mai, Al Ahdath Al Maghribiya révèle que la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) est sur le point de s’équiper d’une nouvelle technologie qui pourra largement lui faciliter la tâche dans la traque des criminels. Il s’agit d’un logiciel de reconnaissance faciale permettant d’identifier une personne dans des délais record grâce aux bases de données des différents services de sécurité. Il sera surtout utile dans le cas des criminels dangereux faisant l’objet de mandats d’arrêt à l’échelle nationale ou internationale.Quid de la reconnaissance faciale ? Selon Al Ahdath Al Maghribiya, celle-ci se fait sur la base de plusieurs indicateurs et surtout des traits physionomiques qui ne changent pas avec le temps. C’est l’exemple de la structure osseuse du visage, la distance entre les yeux et la forme des narines. Ces éléments permettent d’avoir des portraits pointus des personnes recherchées avant de recourir à d’autres éléments pour peaufiner la recherche. Al Ahdath indique que la mise en œuvre de ce systèmr était en préparation depuis plusieurs mois dans la plus totale discrétion de la part de la DGSN qui n’a ni nié ni confirmé l’information. Le journal affirme également que les appels d’offres relatifs à ce système ont déjà été lancés.
La police marocaine sur tous les fronts
Cette nouvelle technologie permettra d’améliorer l’intervention des enquêteurs et la qualité du travail de la police en général comme cela a été le cas dans plusieurs pays ayant adopté cette technique. La technologie à la quelle aura recours la DGSN a été testée par les services de sécurité français, il y a quelques mois, et est en train d’être généralisée dans l’Hexagone. Il faut dire que, depuis quelques années, de grands efforts ont été fournis pour améliorer le travail de la police marocaine. En plus d’être dotée de plus de moyens humains, la DGSN se donne les moyens pour faire face à l’évolution de la criminalité surtout que le Maroc n’est plus à l’abri du grand banditisme, des délits financiers et du crime électronique.