A quelques jours de la rentrée des classes, fixée au 7 septembre, Stéphane Sachet, le nouveau proviseur du lycée Lyautey et chef du Groupement de Gestion Casablanca-Mohammedia, n’a pas encore tranché entre présence en classe des collégiens et lycéens de l'établissement qu'il dirige, ou en télé-enseignement. Et pour cause, avec un effectif de plus de 4.000 élèves pour le seul lycée Lyautey, la problématique, en ce contexte de crise sanitaire, s'annonce ardue.
C’est du moins ce qui ressort de ce courriel adressé aux parents d’élèves, dans lequel celui-ci juge que «cette rentrée scolaire est inédite et représente pour le lycée Lyautey, ses personnels, ses parents et ses élèves, un défi que nous devons collectivement relever».
Le chef d’établissement qui se dit «toutefois heureux d’accueillir bientôt vos enfants», annonce tout de même que «les conditions sanitaires de cette rentrée sont évolutives et complexes».
L’heure est donc à la réflexion mais aussi à l’élaboration de stratégies d’urgence, car visiblement, à quelques jours de la rentrée scolaire, l’établissement casablancais ne semble pas préparé au scénario préconisé par le Ministère de l’Education Nationale au Maroc, à savoir l’école à distance avec la possibilité de la présence des enfants à la demande des parents.
«Nous avons décidé de construire avec les équipes et les instances représentatives de l’établissement la solution de reprise des élèves la plus pertinente d’un point de vue éducatif tout en étant adaptée à la situation sanitaire à Casablanca et aux directives des autorités Marocaines», explique le proviseur.
Rendez-vous est donc donné aux parents le 4 septembre, «pour vous préciser les modalités pédagogiques et pratiques».
Quant à la question des frais de scolarité en cours pour l’année scolaire 2020-2021, et qui n’a pas été soulevée jusqu’à présent, l’Agence pour l'enseignement français à l'étranger, l’AEFE, avait, pour rappel, décidé de maintenir une augmentation des frais de scolarité initialement prévue, mais en la réduisant à 2% au lieu des 7% annoncés pour le Groupement d’établissements en gestion directe de l’AEFE de Casablanca–Mohammedia, et de reporter ainsi les projets immobiliers des établissements.