A l'occasion d'une réunion avec le chef du gouvernement, Saâd-Eddine El Othmani, et le ministre de l’Éducation nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, porte-parole du gouvernement, Saaïd Amzazi, une délégation de deux instances représentant les établissements d'enseignement privé au Maroc, à savoir la Ligue de l'enseignement privé au Maroc et la Fédération marocaine de l'enseignement et de la formation privée, a salué la gestion réussie du gouvernement de la pandémie du nouveau coronavirus et de ses répercussions sous la sage conduite du roi, notamment en ce qui concerne la poursuite de l'année scolaire et l'organisation des examens du baccalauréat de manière présentielle.
Selon un communiqué du département du chef du gouvernement, les représentants de ces deux instances ont également saisi cette occasion pour exposer les défis et difficultés auxquels a été confronté le secteur durant la période de confinement sanitaire avec la mise en place de l'enseignement à distance.
Les représentants de l'enseignement privé ont insisté sur la nécessité d'être informés sur le déroulement de la prochaine rentrée scolaire, plaidant pour des cours en présentiel l'année prochaine, étant donné que l'enseignement à distance posera de nombreux problèmes à la fois pour les établissements scolaires que pour les familles, outre ses répercussions néfastes aux niveaux financier, social et scolaire et son impact sur le projet d'enseignement pré-scolaire et sur les ressources humaines, ajoute la même source.
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De leur côté et dans leurs allocutions d'ouverture, MM. El Otmani et Amzazi ont insisté sur l'importance qu'accorde le gouvernement à l'éducation et à la formation, tant au niveau du secteur public que privé, et sur la détermination de l'exécutif à œuvrer, suivant une approche participative, pour promouvoir le niveau de l'enseignement au Maroc, améliorer sa qualité et organiser les relations entre les divers intervenants du secteur au service de l'intérêt public et pour assurer la réussite du chantier national d'enseignement et de formation et mettre en œuvre convenablement la loi-cadre, qui a accordé une place particulière à l’enseignement privé dans le système éducatif national, en définissant les droits et obligations de chaque partie.
Après un débat franc et constructif de la situation, le chef du gouvernement a fait part de sa volonté d'étudier les propositions des représentants des établissements d'enseignement privé et d'en discuter avec les départements concernés pour trouver les solutions possibles au service de l'intérêt général et de la qualité de l'enseignement des élèves, assurant qu'il les tiendra informer, via le département ministériel concerné, sur le déroulement de la prochaine année scolaire.