C’est la grande question qui taraude l’esprit de tous les parents en ces temps-ci : face à l’aggravation de la situation sanitaire ces dernières semaines, les pouvoirs publics imposeront-ils de nouveau l’enseignement à distance lors de la prochaine rentrée scolaire ? Il semblerait que non.
C’est ce que rapporte Assabah dans son édition du lundi 16 août, expliquant que le dernier mot reviendra bien aux parents d’élèves. En effet, la publication croit savoir que le ministère de l’Éducation nationale devrait proposer toutes les formes d’enseignement à l’occasion de la rentrée de septembre prochain et ce sera aux parents de décider s’ils optent pour le présentiel, ou le distanciel ou pour un système hybride.
Une source du journal exclut même à l’heure actuelle la possibilité d’instaurer l’obligation de suivre les cours en distanciel seulement. Néanmoins, il est précisé que plusieurs facteurs devraient entrer en jeu pour réguler l’enseignement en présentiel, dont bien sûr l’évolution de la situation sanitaire d’ici la rentrée, mais surtout le degré de respect des mesures de prévention par les établissements. En d’autres termes, même si ce sont les parents qui décideront entre le présentiel et le distanciel, ce dernier peut être instauré plus tard après la rentrée dans les établissements qui voient émerger en leur sein un foyer de contamination ou s’il y est impossible de respecter toutes les mesures de prévention.
Sur un autre registre, force est de remarquer que beaucoup de parents craignent aujourd’hui que la vaccination ne soit obligatoire pour accéder aux cours en présentiel. A ce sujet, les sources du quotidien n’excluent pas cette option, expliquant que certains établissements d’enseignement pourraient être tentés d’imposer le pass sanitaire pour accéder aux salles de cours, ce qui reviendrait justement à instaurer l’obligation de vaccination pour les élèves.
Par ailleurs, Assabah souligne que le département de tutelle s’apprête à lancer une campagne visant à faire vacciner un maximum d’élèves et d’étudiants avant la date de la prochaine rentrée. Les détails de cette campagne seront annoncés dans les prochains jours, mais le quotidien précise déjà qu’elle concernera les enfants et adolescents âgés entre 12 et 17 ans. Dans le même sens, le ministère vient de lancer un appel à l’ensemble des étudiants et stagiaires de la formation professionnelle afin qu’ils adhèrent à la campagne nationale de vaccination, surtout que celle-ci vient d’être ouverte aux 18 ans et plus.