Ce lundi 5 septembre 2022, la circulation est infernale à Casablanca. Normal, c’est la rentrée scolaire, avec tout ce qu’elle implique comme désagréments sur les routes. Depuis les premières lueurs du jour, la capitale économique du Maroc vit au rythme des embouteillages interminables et des sons stridents des klaxons.
Les travaux de réhabilitation du tunnel du boulevard Zerktouni, ou ceux menés sur le boulevard Mohammed VI pour la construction du pont au croisement des boulevards Al Qods, Driss El Harti, Dakhla et Amgala provoquent de gros bouchons sur les grandes artères de la métropole.
Les automobilistes, exaspérés, en témoignent dans des déclarations pour Le360. Si certains Casablancais semblent s'être résignés par habitude, d’autres qui vivent dans des villes où la circulation est plus apaisée trouvent cette ambiance insupportable.
Lire aussi : Revue du web. Avec la rentrée scolaire, les embouteillages à Casablanca rendent la circulation infernale
C’est le cas de ce citoyen qui s’est déplacé, ce premier jour d’école, d'Agadir pour des raisons professionnelles et qui dit se demander comment l'on peut arriver à supporter ce rythme. «Je ne comprends pas comment les Casablancais font pour vivre dans ce trafic urbain infernal», nous confie-t-il, pressé d’achever sa mission et de rentrer chez lui.
«C’est vrai que la circulation est souvent infernale à Casablanca, depuis que les travaux de construction et de réhabilitation se sont multipliés et que le nombre de voitures en circulation ne cesse d’augmenter, c’est de plus en plus difficile, mais aujourd’hui, en ce premier jour de la rentrée scolaire, c’est encore plus insupportable», reconnaît un Casablancais face caméra.