A quelques jours de la rentrée scolaire, l’association des libraires professionnels a annoncé une augmentation de 40 à 50% des prix publics des fournitures scolaires. Le quotidien Assabah rapporte, dans son édition du week-end (27 et 28 août), que les libraires ont justifié cette hausse par l’augmentation des matières premières au niveau mondial à cause de l’inflation. Certains livres et manuels scolaires n’ont pas été mis en vente en raison de leur prix élevé. Le parlementaire Khalid Setti et membre de l’UNTM a rencontré les associations et constaté l’absence du gouvernement et son manque de sérieux dans ce secteur.
Et le syndicaliste de poursuivre: «Les libraires attendent des mesures urgentes pour fournir les manuels scolaires dans les meilleurs délais afin d’éviter toute confusion lors de la rentrée scolaire. D’autant que certains établissements vendent les manuels scolaires à leurs élèves en violation de la loi 06-00 formant statut de l’enseignement scolaire privé». La rentrée scolaire 2022/2023 sera, donc, marquée par la hausse de 40% des prix des manuels et des fournitures scolaires par rapport à l’année dernière. Sans oublier les augmentations enregistrées pour le papier, les stylos et d’autres articles scolaires.
Le quotidien Assabah souligne que le parlementaire Khalid Setti a indiqué que les importateurs de cartables ont trouvé des difficultés à les dédouaner. Pourtant, ajoute-t-il, ils ont respecté les critères de qualité exigés pour les écouler sur le marché national. Par ailleurs, les parents d’élèves se sont plaints de la cherté des articles. Pourtant, le gouvernement a affirmé avoir alloué une subvention de 105 millions de dirhams aux éditeurs pour les dédommager des frais de papier et d'impression. Cette subvention devait se répercuter sur les manuels scolaires des cycles primaires et secondaires afin d’atténuer l’impact de la hausse du coût d’édition et de la rareté du papier sur le marché international.