L’affaire de la saisie de plus de 2,5 tonnes de cocaïne par le Bureau central des investigations judiciaires n’a décidément pas encore livré tous ses secrets.
Le360 vient d’apprendre, de sources sécuritaires, que le réseau de trafiquants incriminé opérait depuis au moins 2013. Cette année-là, il avait déjà exporté, via le Maroc, 1,2 tonne de cocaïne vers l’Espagne. En 2014, deux autres expéditions ont également été réalisées vers ce pays, avec des quantités respectives de 1,2 et 3 tonnes. Les premiers éléments de l'enquête révèlent que l’Espagne était le principal marché de livraison de ce réseau. Toutefois, il y aurait un autre individu, un Hollandais, ne faisant pas partie des personnes arrêtées, qui se chargeait d’acheminer la marchandise vers d’autres pays européens par voie maritime.
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Les mêmes sources ajoutent que le travail du BCIJ se concentre actuellement sur l’identification de deux autres personnes établies au Venezuela et qui sont présentées comme les cerveaux de ce réseau international de trafic de drogue.
Notre source confirme que la valeur marchande de la drogue saisie atteint bien la somme de 25 milliards de dirhams. «Sur le marché, la drogue peut avoir un taux de concentration de 7% seulement, alors que celui de drogue saisie est d'au moins 93%», explique notre source.
En d’autres termes, une fois la cocaïne préparée pour être commercialisée, la quantité réelle mise sur le marché aurait été neuf à dix fois plus importante que la quantité initiale. Si on rapporte cette quantité aux estimations du prix de vente sur le marché (environ 1.000 dirhams par gramme), on se retrouve bien avec la valeur marchande annoncée par le BCIJ.
