Salé: les cafés à chicha suscitent la colère des parents d’élèves

Narguilés (pipes à chicha). 

Narguilés (pipes à chicha).  . DR

Revue de presseDes parents d’élèves de Salé s’insurgent contre la présence de cafés à chicha à proximité d’établissements scolaires. L’autorité locale a été interpellée et la justice a été saisie, rapporte le quotidien Al Akhbar, dont est tirée cette revue de presse.

Le 27/01/2023 à 20h37

«Les propriétaires des cafés servant le narguilé (chicha) défient les autorités compétentes à Salé et contournent les lois en vigueur». C’est du moins le constat dressé par les sources du quotidien Al Akhbar, qui se penche sur ce sujet dans son édition du week-end des 28 et 29 janvier.

Le phénomène aurait pris des proportions alarmantes dans la zone de Marina Salé, sur le boulevard de Lalla Meryem et le boulevard de Lalla Amina dans l’arrondissement Al Mazraa à Tabriquet-Salé, font remarquer les sources du quotidien. Ce qui a poussé les habitants de cette zone à saisir les autorités compétentes et les services de la commune urbaine de Salé ainsi que le circuit de la justice, indiquent les mêmes sources.

Les plaintes de la population locale, font savoir les mêmes sources, pointent du doigt un espace qui vient de rouvrir ses portes malgré sa fermeture sur décision des autorités compétentes.

La fermeture, rappelle le quotidien, a été décidée, en février dernier, suite à une descente de police. Les habitants, poursuit Al Akhbar, s’interrogent sur la procédure administrative suivie par le propriétaire de cet espace, qu’ils ont qualifié de «point noir», pour relancer l’activité à proximité de deux établissements scolaires, un lycée qualifiant et un collège. En attendant la décision de la justice, les habitants continuent de protester auprès des services de la commune urbaine de Salé et des autorités locales.

Le phénomène des cafés à chicha dans différentes zones de Salé, rappelle le quotidien, avait déjà fait l’objet d’une question écrite interpellant le ministre de l’Intérieur au sein de l’hémicycle.

Par Mohamed Younsi
Le 27/01/2023 à 20h37