Les descentes policières dans les cafés à chichas se suivent et ne se ressemblent pas. La police de Salé vient de découvrir que la villa d’un colonel servait à commercialiser du narguilé.
Dans son édition du mercredi 23 mars, le quotidien arabophone Assabah souligne que cette maison, devenue un lieu pour chichas et de prostitution, était exploitée par une femme d'une trentaine d'années. Les enquêteurs n’ont par ailleurs toujours pas retrouvé sa trace. Lorsque cette dernière a eu vent de cette descente, elle a en effet pris ses jambes à son cou.
Les personnes prises, sur place, en flagrant délit, ont cependant pu communiquer aux autorités quelques informations pour constituer une sorte de portrait-robot de la tenancière du café. Par ailleurs, suite à la perquisition de la villa, 60 narguilés ont été confisqués.
Les clients affluaient par centaines vers ce lieu et les voisins étaient de plus en plus mécontents. Des comportements contraires aux mœurs, ainsi que le bruit, ont en effet interpellé le voisinage, qui en a informé la police.
L’enquête est à présent en cours pour déterminer les responsabilités et connaître la relation exacte qui lie la femme et le colonel.
