Un responsable des renseignements allemands exerçant à l’ambassade allemande, à Rabat, a été victime d’une agression par des individus inconnus qui ont réussi à pénétrer par effraction dans sa résidence pour la cambrioler. Ces individus, semble-t-il, seraient des ressortissants subsahariens qui avaient repéré la demeure du colonel allemand dans la marina de Salé, avant de rassembler des informations qui leur ont permis, par la suite, de passer à l’acte avant de prendre la poudre d’escampette, fait remarquer le quotidien Assabah dans son édition de ce mardi 5 novembre. Et de préciser que c’est la plainte déposée par la victime qui a mis en état d’alerte les services de la police judiciaire de Salé qui mènent, depuis la semaine dernière, des investigations en coordination avec les éléments de la police de Rabat, afin de tirer au clair cette affaire.
A en croire les sources du quotidien, la police judiciaire de Salé gère l’affaire avec prudence, eu égard au statut de la victime. C’est pour cela, font savoir les mêmes sources, que les limiers de Salé ont fait le déplacement à la clinique où la victime a été admise pour entendre sa version des faits, sans effectuer de perquisition de sa demeure, qui a été cambriolée. Dans ses déclarations consignées dans des procès-verbaux, la victime a décrit des individus de couleur noire. D’ailleurs, les premiers éléments des investigations menées par les éléments de la police judiciaire de Salé laissent entendre, poursuit le quotidien, que des Subsahariens seraient impliqués dans cette affaire de vol, d’agression physique et de cambriolage. A ce propos, le procureur du roi près le tribunal de première instance de la ville a ordonné l’approfondissement de l’enquête et l’exploration de toutes les pistes afin d’interpeller les auteurs de ce crime. Pour ce faire, toutes les caméras des environs de la résidence du colonel allemand devaient être consultées par la police, dans le but de trouver des indices lui permettant de mettre la main sur les criminels. Lundi après-midi, les auteurs de ce crime n’avaient toujours pas été identifiés, affirment les sources d’Assabah.