Le secteur de la santé reste victime de "la rente", de "la corruption" et de "la hogra", écrit Al Massae dans son édition de ce week-end en citant des sources syndicales.
La politique gouvernementale de l'équipe El Othmani, ajoute Al Massae, ne fait qu'aggraver les problèmes d'un secteur déjà mis à mal. Et cela se répercute sur la qualité des prestations fournies aux citoyens, explique le quotidien qui, à aucun moment, ne nomme les trois syndicats dont il est question.
Le journal parle d'une grogne générale dans les rangs des professionnels de la santé: médecins, infirmiers, administrateurs, techniciens et ingénieurs. Dans ce sens, les syndicats demandent au gouvernement d'assumer ses responsabilités en répondant favorablement à leurs doléances et surtout en respectant, dans les meilleurs délais, les accords d'avril et de juillet 2011.
Ils demandent aussi l'ouverture d'un dialogue responsable. Mais plus encore: à l'occasion de la préparation de la Loi des finances pour 2019, les syndicats espèrent une révision à la hausse du budget de la santé. Cette augmentation du budget permettra, selon les syndicalistes, d'intégrer tous les diplômés au chômage, l'amélioration des conditions de travail, le déblocage des primes de responsabilité, de permanence et de risque.
Les syndicalistes veulent aussi l’augmentation des indemnités des médecins résidents et internes, car, pour eux, c'est la clé pour un système de santé plus efficient à même de garantir un meilleur service aux citoyens dans les différentes structures de santé et dépasser les actuels dysfonctionnements. Et les syndicats, cités par Al Massae, de brandir la menace de toujours, à savoir des mouvements de protestation qui pourraient aller jusqu'à des grèves.
