Le sujet fait polémique depuis le début de Ramadan mais aujourd’hui, des données plutôt troublantes ont été révélées qui interpellent pouvoirs publics et consommateurs.
Dans son édition du vendredi 25 mai, Al Akhbar revient sur la polémique au sujet du prix du poisson frais, qui a atteint des records en ce mois de Ramadan. Selon les informations du quotidien, la spéculation est à l’origine de cette flambée des prix, aggravée par la faiblesse des mécanismes de contrôle.
A ce titre, la publication explique qu’en préparation du mois sacré, le ministère de l’Agriculture et de la pêche maritime a pris plusieurs initiatives pour s’assurer d’un approvisionnement normal et suffisant des marchés en produits à forte consommation, dont le poisson. Pour ce dernier, les sources du journal affirment que l’offre couvre largement la demande, une situation qui n’est pas de nature à favoriser une augmentation des prix.
D’ailleurs, comme le rapporte Al Akhbar, la sardine était commercialisée à 8 dirhams le kilo seulement le 22 mai sur les marchés de gros. Sauf que sur les étals de quartier, ce prix est multiplié par 3, voire plus. Le kilo de sardine coûtait le même jour entre 20 et 30 dirhams dans certains quartiers. Ce renchérissement, Al Akhbar l’explique par la spéculation et la multiplication des intermédiaires opérant entre les marchés de gros et le consommateur final.
Comme l’explique la publication, la responsabilité du ministère de tutelle se limite à s’assurer du bon approvisionnement des marchés tout en veillant à la préservation des ressources halieutiques. Par la suite, la responsabilité incombe aux communes locales de contrôler les marchés de proximité et les vendeurs finaux. C’est d’ailleurs pour cela que certains professionnels réclament que les collectivités locales remettent en place l’affichage des prix sur les marchés de quartier, ce qui permettra de lutter contre la spéculation.