Les engins de forage qui s’activent sur le lieu du drame, depuis deux jours, cèdent la place à une équipe de secouristes qui auront la lourde tâche de creuser la jonction menant vers le puits dans lequel est tombé le petit Rayan.
A la publication de ces lignes, deux secouristes, armés d'un marteau et d'un burin, s'apprêtent à entamer l'ultime étape de forage pour atteindre le petit garçon, a constaté Le360 qui a dépêché un journaliste sur les lieux. Ils devront progresser à l'intérieur d'un tube en acier jusqu’à atteindre l’enfant de 5 ans.
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Tous les moteurs des engins mécaniques sont à l'arrêt, un grand silence règne sur le site. Le forage manuel a commencé. Cinq interminables mètres séparent encore les secouristes du petit Rayan
Le retard pris dans les travaux de forage du trou parallèle avant d’atteindre cette ultime étape est totalement justifié, a expliqué un membre du comité de suivi et de coordination de l’opération de sauvetage. Car il a fallu, dit-il, d’abord stabiliser la surface du sol pour éviter tout éventuel glissement de terrain lors du forage manuel. Ce travail de sécurisation a été établi avec l’appui d’ingénieurs topographes, génie civile et cadres de la protection civile. «Toute une équipe sera mobilisée pour creuser la brèche horizontale», a ajouté la même source.
Quant au temps que va prendre cette étape ultime, les sauveteurs affirment qu’il est difficile de donner une quelconque indication. Tout dépendra de l’évolution du forage et des éventuelles difficultés que les secouristes pourraient rencontrer dans leur progression.
S’agissant de l’état de santé du petit Rayan, les secouristes ont détecté vendredi matin, à l’aide d’une caméra glissée dans le puits où il se trouve, un petit mouvement qui a été interprété comme un signe de vie. De l'oxygène lui est régulièrement insufflé, pour qu'il n'en manque pas, à 32 mètres sous terre où il est bloqué.
