Les promoteurs de la société «Treize Huit» Sidi Maarouf, inscrite au registre de commerce de Casablanca, sont entrés dans une course contre la montre afin de conclure un protocole d’accord avec des banques de la place qui ont financé le projet immobilier «Casablanca Parc». Cet accord, rapporte le quotidien Assabah dans son édition de ce jeudi 14 mars, leur permettra de s’acquitter des arriérés qui se chiffrent à 600 millions de dirhams et d'achever le projet. De même, ils devront restituer des acomptes versés par des particuliers, dont certains ont payé 1.2 million de dirhams pour réserver leur appartement, rembourser des dettes accumulées par des entreprises immobilières et d’autres fournisseurs. Ces derniers avaient obtenu gain de cause et disposent de jugements définitifs qui leur avaient permis d’effectuer des saisies conservatoires sur les biens de «Treize Huit» Sidi Maarouf.
Toutefois, fait remarquer le quotidien, les banques qui ont accompagné et financé ce projet, au départ, auraient émis des réserves quant à la fiabilité d’un plan présenté par l’un des gérants de «Treize Huit» Sidi Maarouf. Les mêmes craintes ont été soulevées par des victimes contactées par le quotidien. Ces victimes ont fait savoir qu’elles ne pourraient plus croire en la version du promoteur immobilier, d’autant que le chantier est en arrêt et le financement de la banque suspendu. Elles émettent des craintes, également, quant au sort de ce dossier dans son volet pénal, surtout que la vente du même appartement à plusieurs acquéreurs sent l'arnaque.
Les promoteurs de ce projet immobilier qui bénéficie d’un emplacement attractif, à Sidi Maârouf, avaient vendu des appartements à des centaines de particuliers sans jamais les livrer… La justice a alors ordonné des saisies conservatoires sur les comptes vidés de la société.