Le feuilleton des «nuits arrosées» de l’Union des Écrivains du Maroc continue de faire couler l’encre. À l’origine du scandale, un article de l’écrivaine Leila Chafai, publié sur le site d’information Al Aoual, qui révélait des irrégularités dans la gestion de l’Union des Écrivains du Maroc sous la direction d'Abderrahim Allam.
À la suite de ces allégations, Leila Chafai avait été expulsée de l’institution. Mais elle persistait. Dans un autre article diffusé sur les réseaux sociaux, elle détaillait certaines situations et citait des noms de personnes qu'elle accusait d’avoir organisé des soirées arrosées aux frais de l’Union des Écrivains du Maroc. C’est ce que rapporte le quotidien Al Akhbar dans son édition du samedi 11 novembre.
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Dans l'article en question, Leila Chafai évoquait aussi des relations extra-conjugales entre responsables de la Maison de la presse et des idylles amoureuses dans des pays étrangers, dont la Chine. Des voyages payés par l’Union des Écrivains du Maroc.
Selon le quotidien Al Akhbar, Said Kobrite, membre de cette union et président de la Maison de la presse de Tanger, dont le nom apparaît sur la liste en question, rejette en bloc l’ensemble de ces accusations. Il a décidé de porter plainte contre Leila Chafai.