C’est une véritable chasse à l’homme engagée par les services de sécurité espagnoles pour traquer les membres d’un réseau d’algériens qui exploitent sexuellement des enfants. Cette opération a été lancée après qu’un premier membre de ce réseau ait été interpellé et condamné à Sebta.
C’est Assabah qui rapporte l’affaire dans son numéro du lundi 4 mars. D’après le journal, les services de sécurité se penchent actuellement sur la collecte de toute information pouvant mener à ce réseau ou qui permettrait d’identifier tous ses membres. Les premiers éléments obtenus confirment des atteintes sexuelles à l’encontre d’enfants mineurs, tandis que plusieurs endroits susceptibles d’avoir abrité des activités de ces criminels ont été identifiés.
Sur le même registre, Assabah rapporte que le procès du premier membre de ce réseau a été particulièrement suivi par les habitants du préside occupé. L’accusé a ainsi reconnu avoir abusé d’un garçon de 12 ans qui s’abritait dans un camp des réfugiés. Il ne serait pas le seul à s’être a avoir commis un tel crime puisque des informations font état d’autres algériens qui aurait également abusé d’enfants âgés de moins de 16 ans. Ce sont ces membres du réseau criminel qui sont actuellement recherchés.
D’après les informations disponibles, ce réseau avait déjà été dénoncé par des acteurs associatifs opérant dans le domaine de la migration. Il semblerait en effet que les criminels profitent de la situation difficile que traversent des migrants en situation irrégulière.
Par ailleurs, des sources évoquent pas moins d’une soixantaine de dossiers du genre ouverts par les tribunaux espagnols et impliquant des mineurs marocains, auxquels s’ajouteraient des dizaines qui n’ont pas été révélées au grand jour. Ces dossiers, explique Assabah, impliquent parfois des hommes de religion, comme c’est le cas dans trois procès ouverts en Catalogne.