Après avoir complètement disparu des suites du séisme, Aïn Betit, une source d’eau douce, située dans la commune Aït Ouallal, province d’El Hajeb, renait brusquement quelques jours après avoir été déclarée asséchée par les habitants attristés de la province.
La disparition de cette source d’eau a semé la panique chez les gens de la localité, habitués de voir cette source comme une bénédiction de la vie, comme l’explique un habitant d’Aït Ouallal. «Après le séisme, la source d’eau Aïn Betit a disparu complètement pendant quatre jours. Cette source d’eau n’a jamais tari depuis 1981, jusqu’à la nuit du séisme. Dieu merci, la source d’eau est repartie avec un débit très fort», témoigne cet habitant dans une déclaration pour Le360.
«Les habitants viennent ici pour boire et ramener de l’eau à leurs familles. Cette source d’eau subvient également aux besoins des agriculteurs», se confie un autre habitant, ajoutant que le débit de cette source d’eau a augmenté.
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Interrogé précédemment par Le360, un géologue explique que ce phénomène naturel résulte de la fissuration des couches géologiques suite à la secousse. L’eau souterraine, stockée dans des nappes phréatiques peu profondes, pourrait être soumise à deux types de pression: vers la surface, donnant naissance à de nouvelles sources, ou vers la profondeur, ce qui explique que certaines sources d’eau s’assèchent et cessent de couler du jour au lendemain.
La violence du séisme a pu donner naissance, par exemple, à une nouvelle source d’eau douce et pure, constatée dans la commune d’Ighil, un phénomène inattendu qui a redonné espoir aux habitants, et la conviction que la vie allait reprendre ses droits.