La séquestration devient un mode opératoire de plus en plus usité par les criminels. En témoignent les affaires rapportées par la presse. Un fait divers où il est question de séquestration fait en effet la Une de Assabah daté de ce mardi 18 mars. On apprend ainsi que des éléments de la gendarmerie royale de la province de Sidi Kacem ont arrêté une femme accusée de complicité dans la séquestration et la torture de son beau-frère. L’épouse de la victime et une troisième accusée sont d'ailleurs encore dans la nature. Le quotidien précise que "le crime a été découvert pratiquement par hasard par un élément des forces de l'ordre lors de sa tournée habituelle d'inspection du quartier. Ce dernier a averti la gendarmerie royale qui, en pénétrant dans la maison, a trouvé la victime, un MRE qui, pendant quinze jours, est resté enchaîné et a subi plusieurs sévices". Après la constatation des multiples tortures, il a été redirigé vers l’hôpital le plus proche pour recevoir les soins adéquats, lit-on sur le journal.Un officier séquestré
Une autre affaire de séquestration est de même rapportée par Al Massae, dans son édition de ce mardi 18 mars. Le quotidien fait savoir que la police de Hay Hassani serait à la recherche d’un individu qualifié de "dangereux" pour avoir séquestré un officier de police dans une tentative de libérer son frère, arrêté par les forces de sécurité. L’individu en question a menacé le policier avec une arme blanche jusqu'à l'obliger à obtempérer et relâcher le frère en question, pour cependant l’arrêter par la suite sans user de son arme de service. Depuis, nous apprend le quotidien, la police a déployé un large dispositif afin d’arrêter le suspect. Une enquête a été ouverte afin de faire la lumière sur cette affaire dont ont été témoins de nombreux habitants du quartier.
Al Massae ajoute que, d’après des sources concordantes, la préfecture de police du Grand Casablanca a développé une nouvelle stratégie pour lutter contre le crime. La première mesure, préventive, vise à déployer plus d’effectifs dans les zones dites "noires", mobilisant des policiers motorisés et à pied dans les grands boulevards, ainsi que dans les quartiers populaires qui connaissent une recrudescence de délits.