Les habitants de la commune de Kayssar, près de Settat, évoquent tous avec autant de stupeur que d'émoi la découverte, samedi dernier, par les visiteurs matinaux du cimetière Sidi Mohammed Benabdallah, d’une tombe profanée à côté de laquelle était étendu le corps déterré d’une femme, rapporte Al Akhbar dans son édition du mardi 15 décembre.
La victime, prénommée Khadija, avait rendu l’âme à l’âge de 52 ans, en milieu de semaine dernière, au centre hospitalier universitaire Ibn Rochd de Casablanca, suite à une maladie. Sa dépouille avait été soumise à une autopsie avant d’être mise en terre.
La nouvellede cette profanation a plongé toute la population de la région de Settat dans la consternation. Alertés, les proches de la défunte ont alerté les autorités locales qui se sont immédiatement rendues sur les lieux pour, aidées des éléments de la gendarmerie royale, examiner les circonstances du drame et identifier les responsables.
Selon les proches de la victime, cet acte ne serait pas lié à des pratiques de sorcellerie, comme c’est souvent le cas, mais plutôt à un désir de vengeance, la défunte ayant eu quelques conflits avec certains individus.
C’est donc cette piste que les enquêteurs ont empruntée. Sur instructions du parquet général, les éléments de la police ont ainsi décidé d'interpeller toute personne ayant eu des différends avec la défunte, souligne le journal arabophone. Parmi elles, un conseiller municipal. Qui est-il? Est-il vraiment coupable? Si oui, quels étaient les motifs de son geste? La suite de l’enquête nous le dira…
