Le phénomène des cafés à chicha a pris une ampleur progressive à Sidi Rahhal, indique Al Akhbar dans sa livraison du 15 décembre. Selon le quotidien, ces cafés fonctionnent jour et nuit, même pendant le confinement, au vu et au su des autorités qui se contentent de rondes, moyennant des saisies de quelques bouteilles. Et ce, en dépit des mesures restrictives en vigueur dans la région de Casablanca-Settat, reconduites suite à un communiqué du gouvernement daté du 23 octobre.
Selon le quotidien, les habitants de Sidi Rahal ont été surpris de voir des cafés à chicha de la place ouvrir leurs portes aux addicts du narguilé, sans aucun respect de l’état d’urgence sanitaire et des mesures restrictives en vigueur dans la région pour freiner la propagation du Covid-19. Al Akhbar explique par ailleurs qu’en face de la corniche, des restaurants proposent la chicha, en feignant de servir des spécialités marines aux clients.
Toujours selon la même source, ces cafés à chicha fonctionnent normalement et sont très fréquentés en fin de semaine par les clients provenant essentiellement de la région de Casablanca-Settat.
Face à cette violation de l’état d’urgence sanitaire, la société civile s’organise. Plusieurs associations ont exhorté les autorités provinciales, spécialement le gouverneur de Sidi Rahal, à agir avec plus de fermeté à l’encontre des établissements qui enfreignent la loi et ne respectent pas les dispositions de l’état d’urgence.