Sidi Slimane: un an de prison ferme pour un marchand ambulant qui a agressé une femme caïd

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Revue de presseKiosque360. Un marchand ambulant a écopé d’un an de prison ferme pour outrages à deux agents de la fonction publique. Le mis en cause a, entre autres, menacé à l’arme blanche une femme caïd à Sidi Slimane.

Le 12/03/2019 à 19h17

Le tribunal de première instance de Sidi Slimane a condamné, lundi 11 mars, un marchand ambulant à un an de prison ferme. A en croire Al Akhbar dans son édition du 13 mars, l’individu est accusé de violences et d'outrages à deux agents de la fonction publique, ainsi que de port illégal d’arme. Il a également menacé à l’arme blanche une femme caïd et des auxiliaires d’Etat. 

Ces derniers menaient une campagne de libération de l'espace public dans le quartier Essalam, au centre de la ville de Sidi Slimane, occupé par les marchands ambulants. Refusant de quitter les lieux, le mis en cause, qui a déjà un casier des plus fournis, s’est déshabillé en pleine rue et a commencé à insulter la caïd de l’annexe administrative numéro 2 et les agents qui l’accompagnaient. Lorsque ceux-ci ont essayé de le neutraliser, l’individu a sorti un couteau en les menaçant de s’en prendre à eux s’ils s’approchaient de sa marchandise, précise le média casablancais.Les deux auxiliaires d’Etat ont finalement réussi à l'immobiliser, avant d'alerter les services de police. 

Al Akhbar ajoute que le chef de la police locale, le pacha de Sidi Slimane et le caïd de l’annexe administrative numéro 1, victime lui aussi par le passé d’une tentative d’atteinte à sa personne par un marchand ambulant, se sont vite rendus sur place. 

Selon une source du journal, l'anarchie que connaît la ville de Sidi Slimane est le fruit de la politique du pacha de la ville. Ce dernier, se montre plus indulgent avec les cafés, les commerces et les marchands ambulants qui envahissent l'espace public, surtout depuis que le gouverneur a déménagé vers les nouveaux locaux de la préfecture, situés sur la route nationale numéro 4, vers la ville de Sidi Kacem. Ou quand le chat n’est pas là, les souris dansent.

Par Khalil Ibrahimi
Le 12/03/2019 à 19h17