La Délégation générale de l’administration pénitentiaire et de la réinsertion (DGAPR) réagit à des informations relayées par certains médias espagnols. Des informations selon lesquelles les détenus de la prison locale de Tétouan souffriraient de mauvais traitements.
Absence de lit, repas insuffisants et peu caloriques, interdiction des visites familiales, conditions sanitaires peu appropriées.
Dans un communiqué diffusé ce mardi 14 septembre, le département de Salah Tamek répond à ces reproches qu’il juge infondés et non justifiés.
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"Nous tenons à préciser à l’opinion publique nationale et internationale, que contrairement à ce qui a été diffusé et partagé par certains médias ibériques, les détenus espagnols de la prison de Tétouan disposent de lits suffisants, qu’ils ont droit à des repas suffisamment caloriques et qu’ils ont droit à des visites régulières de représentants de l’ambassade d’Espagne au Maroc".
Quant à la soit-disant privation du droit de visites familiales des détenus espagnols, la DGAPR rappelle les avoir suspendu le 19 juillet 2021, pour tous les pensionnaires des établissements pénitentiaires, dans l’objectif de préserver la santé des détenus, des fonctionnaires, des visiteurs et des usagers, compte tenu de la situation sanitaire marquée par la hausse des nouveaux cas positifs au Covid-19.
La Délégation fait ainsi savoir que ces détenus bénéficiaient auparavant de ce droit. La DGAPR note aussi que contrairement à ce qui est indiqué par les médias espagnols, les détenus ont accès aux vêtements, aux couvertures et aux produits d’hygiène que leur envoient les représentants de la mission diplomatique de leur pays, précisant que les deux dernières visites de ces représentants remontent au 3 et 13 septembre 2021.
La Délégation indique également qu’ils ont droit de passer des appels téléphoniques. De plus, la DGAPR souligne qu’aucune infection au Covid-19 n'a été enregistrée dans le rang des détenus espagnols, précisant que 19 détenus sur 23 ont été complètement vaccinés, tandis que 3 ont refusé pour des raisons de santé. Un nouveau détenu fraîchement admis dans l'établissement pénitentiaire est candidat à la vaccination, ajoute le communiqué.