Comble de malchance, "les alarmes ne se sont pas déclenchées", pour des raisons encore indéterminées, ont-elles ajouté dans un communiqué.
Cette "triple évasion" est survenue dans la nuit de mercredi à jeudi.
Les trois fuyards, originaires du Maroc et d'Algérie, sont âgés de 22 à 35 ans. Ils étaient incarcérés depuis quelques semaines en vue d'un renvoi dans leur pays.
Selon les premières constatations, un barreau de la fenêtre d'une cellule a été scié et le grillage découpé puis tordu.
D'après les autorités locales, les détenus semblent ensuite être descendus en rappel, au moyen d'un drap, du premier étage jusqu'au sol, puis avoir escaladé les grillages d'enceinte de l'établissement.
Les enquêteurs n'excluent pas une complicité extérieure.
C'est lorsqu'un agent pénitentiaire est allé réveiller jeudi un détenu qu'il a constaté que celui-ci n'était plus dans sa cellule."Idem pour deux autres détenus des cellules voisines du même étage - les détenus étant enfermés dans leur secteur, mais non dans leur cellule, pendant la nuit", ont expliqué les autorités cantonales.