Tanger: des élus préparent la guerre contre les cafés à chicha

Narguilés (pipes à chicha). 

Narguilés (pipes à chicha).  . DR

Revue de presseMalgré les avertissements du conseil communal de Tanger, les cafés à chicha continuent à prospérer, au grand dam des élus tangérois. Ceux-ci s’apprêtent à rouvrir ce dossier. Une revue de presse d’Al Akhbar.

Le 20/06/2023 à 18h20

Au conseil communal de Tanger, les élus s’apprêtent à réexaminer le dossier de la prolifération des cafés à chicha sur les plages de la ville, notamment en période estivale, lors du prochain conseil. D’après les sources d’Al Akhbar qui relate l’information ce mercredi 21 juin, les propriétaires de certains cafés à chicha font fi des avertissements et recommandations formulées par les élus tangérois.

En effet, l’engouement suscité par ces cafés à chicha en été inquiète les élus de la ville de Tanger, d’autant qu’il entraîne une situation de chaos sur les plages tangéroises. Les sources du quotidien arabophone citent ainsi l’exemple d’un des cafés ayant eu recours l’année précédente aux réseaux sociaux pour promouvoir la disponibilité des chichas.  Un contenu publicitaire destiné principalement aux mineurs.

D’après le quotidien, ce même café, connu pour ses soirées nocturnes, et le fait de servir de l’alcool, en plus de la chicha, a procédé à plusieurs travaux qui présagent sa réouverture dans les prochains jours, alors qu’il a été l’objet de plusieurs critiques des Tangérois, d’autant qu’il autorise à des mineurs d’y accéder et à en consommer librement. Son emplacement stratégique facilite l’accès des jeunes, au grand dam des élus de la ville de Tanger.

Toujours selon les sources d’Al Akhbar, le recensement effectué plus tôt par le Conseil communal de la ville n’a eu aucune incidence sur l’activité des cafés à chicha, qui n’ont pas cessé de commercialiser ce produit, décrit comme dangereux pour la santé des citoyens, notamment la catégorie des jeunes et des mineurs, devenus les premiers clients et les premières victimes de ces établissements.

Comme le précise le quotidien, certaines sources s’inquiètent que le lobby qui défend les propriétaires de ces cafés à chicha au sein de plusieurs institutions empêchent l’examen de ce dossier lors du prochain conseil de la commune de Tanger. Si les propriétaires de cafés sont regroupés dans une association dite touristique, ils s’en servent selon le journal pour défendre les intérêts des cafés à chicha.

Par Khalil Rachdi
Le 20/06/2023 à 18h20