Les cafés à chicha de la ville de Tanger sont dans le collimateur des services de douanes. En cause, l’utilisation de tabac de contrebande dans leurs narguilés, nous apprend le quotidien arabophone Al Akhbar dans sa livraison de ce mercredi 26 février 2020.
Des dizaines de descentes policières ont été effectuées dans plusieurs établissements où des centaines de kilogrammes de «Maâssel», tabac pour narguilé, ont été saisis. Les autorités ont également sommé certains propriétaires de café de payer de grosses sommes allant jusqu’à un million de dirhams.
D’autres ont même été placés en garde à vue à la disposition de l'enquête judiciaire menée sous la supervision du parquet compétent. Ils sont accusés de contrebande et de traite d’êtres humains, indique le média casablancais qui précise que les autorités de la ville du détroit ont décidé de retirer les autorisations d’exploitation à des établissement qui ne respectent pas les normes en vigueur.
Ces décisions coïncident avec les multiples décentes effectuées par les services de police. Les interventions se sont soldées par l’arrestation de plusieurs personnes recherchées pour leur implication dans différents actes criminels. Elles ont été placées en garde à vue pour complément d’enquête avant leur comparution devant la justice.
Pour rappel, une commission mixte (police, douanes, gendarmerie et autorités locales) a supervisé, mardi 18 février à Tanger, la destruction de grandes quantités de drogues par incinération et de plus de dix tonnes de «Maâssel» en provenance d’un pays du Golfe.