Les incidents survenus, le 30 août, dans le quartier Al Irfane, plus connu sous le nom de Boukhalef ou de Addoha sont "essentiellement dus à des comportements inciviques de certains subsahariens illégaux", a appris, lundi, Le360, auprès des autorités locales. Après le meurtre d'un Sénégalais, le parquet de Tanger a écroué et placé en détention préventive 13 personnes dont 9 ressortissants subsahariens. "Contrairement à des informations erronées selon lesquelles les incidents auraient été provoqués par des tangérois étrangers au quartier, la confrontation a eu pour origine la mauvaise cohabitation entre des habitants du quartier et des groupes de subsahariens clandestins", assurent ces mêmes sources.
"C'est faux de dire que des parties étrangères au quartier sont intervenues dans les incidents", a tenu à souligner pour sa part une source sécuritaire. "Les relations sont exécrables et la tension est encore perceptible. Samedi soir, peu avant les violences, un incident avait éclaté entre un gargotier et un ressortissant subsaharien autour d'un sandwich. Ce client africain a refusé de payer sa commande", a-t-on précisé. Ces immigrés en situtaion irrégulière sont accusés par des habitants "de squatter des appartements vides, d'utiliser ces maisons comme lieux de vente d'alcool et de stupéfiants", poursuit notre source. Les subsahariens démentent, pour leur part, ces accusations bien qu'ils reconnaissent que certains d'entre eux se comportent en "voyous". Youssofo Colibaly, ressortissant guinéen, interrogé par Le360 regrette que ces individus, qu'il a qualifiés de "drogués" agissent de la sorte. A noter que le parquet de Tanger a aussi auditionné, ce lundi, 26 subsahariens présentés en état d'arrestations sous l'accusation de manifestation non autorisée, désobéissance et atteinte à l'ordre public, selon les mêmes sources.