La Chambre criminelle près la Cour d’appel de Tanger a reporté, jeudi 18 février, le procès d’un septuagénaire condamné, en première instance, à dix ans de prison ferme et une amende de 100.000 dirhams. Le mis en cause est poursuivi pour viol sur trois mineures dont l’âge ne dépasse pas 9 ans.
Al Akhbar qui se fait l’écho de cette triste affaire dans son édition de ce week-end des 20-21 février rapporte que les faits se sont déroulés dans une mosquée où le fqih enseignait le Coran aux petits dans la commune de Sebt Zinat dans les environs de Tanger.
«Le prévenu abusait sauvagement des fillettes et les caressait dans leurs parties intimes. Puis, il les menaçait de les battre si elles venaient à informer leurs familles de ses actes abominables», souligne le quotidien arabophone.
Pis encore, le fqih violait ces pauvres innocentes jusqu’à quatre fois par jour durant le dernier ramadan. «Son stratagème maléfique consistait à garder dans la mosquée des mineures sur qui il avait jeté son dévolu après avoir envoyé leurs camarades chercher de l’eau», ajoute la publication.
Une fois informées des détails horribles des faits et gestes de ce prédateur sexuel, les familles des victimes ont déposé plainte. Une expertise médicale a confirmé les dires des mineures. Malgré ces preuves, le bourreau a nié et prétendu qu’il s’agissait d’un règlement de comptes. Face à cette version peu convaincante et des propos décousus, le fqih a été incarcéré avant d’être jugé en première instance. Les familles des victimes et l’opinion publique à Tanger attendent avec impatience la suite et fin de son procès.