Le Maroc, qui travaille à l'identification et à la promotion de son patrimoine immatériel, se trouve confronté au pillage de ses richesses archéologiques, affirme le quotidien Al Massae dans son édition du mardi 17 janvier. Et de préciser que des acteurs de la société civile et des chercheurs en archéologie ont révélé la disparition de certains pétroglyphes de la province de Tata. Les soupçons pèsent, indique encore le journal, sur une équipe de chercheurs français qui, selon les mêmes sources, se seraient trahis en répertoriant les fresques volées dans leurs publications. Les archéologues marocains affirment d'ailleurs avoir constaté, dans différents sites archéologiques, l’extraction de pétroglyphes millénaires, antérieurs à l'ère chrétienne.
Lors d’une rencontre tenue récemment à Tata, les spécialistes ont tiré la sonnette d’alarme et ont insisté sur la nécessité de renforcer la sécurité au niveau des sites archéologiques. De même, les archéologues marocains ont dénoncé la passivité des autorités marocaines.