Selon le journal Assabah qui en fait le récit et qualifie le gendarme de «mcharmel», l’affaire remonte à la nuit du 17 au 18 décembre.Ce soir-là, le gendarme est rentré ivre mort chez lui, dans l’un des quartiers de Taza qu'il habite. Pour des raisons que le journal n’explique pas, il a soudain décidé de s’attaquer à sa concubine: une femme policière qu’il a agressée à coups de tournevis.
La victime, gardien de la paix de son état, s’en est sortie avec deux fractures au nez et plusieurs blessures sur le corps. Elle a été hospitalisée d'urgence à l’hôpital Ibn Baja où un certificat d’incapacité de 23 jours lui a été délivré.
La loi voudrait que son agresseur soit incarcéré et traduit devant une Cour d’appel. Sauf que, affirme Assabah, des connaissances du couple sont intervenues pour éviter au gendarme des poursuites en justice et une fin de carrière malheureuse.La policière a ainsi décidé de ne pas poursuivre en justice son amant. Toutefois, ce dernier ne s’en tirera pas à si bon compte. L’affaire ayant été portée à la connaissance de sa hiérarchie, il devra comparaître devant un conseil de discipline qui décidera des sanctions à appliquer.
Selon Assabah, le gendarme et la policière seraient liés par un acte de mariage «Ourfi», non reconnu par la législation nationale.