Deux agressions impliquant des étudiants ont eu lieu à Tanger et Casablanca, et font la Une du quotidien arabophone Al Akhbar dans sa livraison du 3 novembre. Des incidents inquiétants. Vendredi, comme de coutume, les élèves d’une classe du lycée Aboubakr Errazi, à Tanger, reprennent les cours. Un incident survient, et fait basculer l’ambiance bon enfant qui règne dans la classe vers la stupeur et le choc. Un lycéen agresse son camarade de classe à l’aide d’un sabre dissimulé sous ses vêtements, derrière son dos, lui causant une blessure grave. La victime est transportée aux urgences de l’hôpital régional Mohamed V. Une enquête est ouverte par les autorités afin de déterminer le motif de cet acte. La victime, interrogée par les policiers, a donné sa version des faits. L’agresseur s’est évaporé dans la nature. Un avis de recherche a été lancé à son encontre.
Dans le même registre, Al Akhbar rapporte une autre agression, survenue dans l’enceinte de Institut spécialisé de technologie appliquée (ISTA), à Casablanca, lundi dernier. Un stagiaire âgé de 15 ans a provoqué la panique parmi ses camarades et professeurs. Dans un état hystérique, le prévenu a sorti une arme blanche de grande taille dans la cour de l’institut. Il l’agitait en l’air de manière menaçante, se dirigeant droit vers un de ses professeurs. Ce dernier l’avait surpris en train de fumer un joint en classe, en avait avisé l’administration, qui a procédé à la suspension de l’élève, et exigé de recevoir ses parents avant de lui permettre de reprendre les cours. Chose que le prévenu n’a pas acceptée. L’acte inconscient du stagiaire n’aura heureusement provoqué chez son professeur que de légères blessures à la main. L’étudiant a été mis sous surveillance par les forces de police de Hay Hassani. Ces deux incidents soulèvent des questions sur la sécurité au sein des écoles. Faudra-t-il imposer une fouille des élèves à leurs portes pour éviter ce genre d’actes?