"Tcharmil": Nouvelles arrestations

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Revue de presseKiosque360. Les interpellations se succèdent dans le cadre de l'affaire "Tcharmil". Bilan des arrestations à Casablanca : 46 personnes.

Le 10/04/2014 à 08h54

Les services de sécurité s'activent suite aux instructions royales fermes adressées, en début de semaine, au ministère de la l’Intérieur, afin de mettre les moyens nécessaires pour dissiper le sentiment d'insécurité chez les citoyens. Les réunions et les briefing s’enchaînent. Les révélations aussi. Sous-estimé au début, il faut avouer que le phénomène "Tcharmil" a pris rapidement des proportions inquiétantes. Diffusées sur le réseau social Facebook, des photos -truquées ou pas- montrant des jeunes faisant l’apologie de la violence et de la criminalité, marquent toujours les esprits.

Dans son édition de ce jeudi 10 avril, Assabah fait état du bilan des interpellations. 46 personnes ont été arrêtées jusque-là à Casablanca dans le cadre de l'affaire "Tcharmil". Aujourd'hui, Le Maroc parle d'un branle-bas de combat au niveau des forces de l'ordre de la métropole économique. Et d'ajouter que toutes les troupes sont mibilisées pour lutter contre le phénomène "Tcharmil". A en croire Annass, les enquêtes ont permis de conclure que 24 pages Facebook officielles font la promotion du "Tcharmil". Des pages ouvertes aux usagers du réseau social qui ont ainsi la possibilité de commenter et de partager les contenus publiés. Suite à l'intervention des forces de l'ordre à travers notamment l'interpellation de plusieurs individus, les commentaires postés sur ces pages et les mentions "j'aime" ne sont plus aussi nombreaux, fait savoir le quotidien arabophone.

Pas de doute, les forces de l'ordre mettent les bouchées doubles pour réhabiliter le climat de confiance et l'esprit de sécurité chez les populations. Toujours est-il que la forte mobilisation des services de sécurité ne doit pas donner lieu à des dérapages. Des acteurs de la société civile et des militants des droits de l'homme attirent l'attention des autorités sur ce volet, comme le souligne Akhbar Al Yaoum. Les interventions doivent se faire bien évidemment dans le strict respect de la loi et de la présomption d'innocence.

Par Le360
Le 10/04/2014 à 08h54