Deux filles mineures ont été kidnappées, la semaine dernière, à bord d’un triporteur à Temara avant d’être conduites dans une maison isolée à Skhirat où elles ont été agressées sexuellement. Le quotidien Assabah rapporte, dans son édition du mercredi 10 mars, que les deux victimes ont déclaré à la police que le mis en cause les a contraintes, sous la menace, à le suivre. Les enquêteurs ont accompagné les deux victimes jusqu’à la maison, située dans un douar informel, où elles ont été agressées sexuellement avant d’être libérées par leur bourreau.
L’enquête préliminaire a permis aux deux victimes de reconnaître leur agresseur qui a fait l’objet d’un avis de recherche après avoir disparu de la circulation. Les deux filles âgées de 15 et 16 ans ont été entendues, en présence de leurs parents, par les enquêteurs qui cherchent à déterminer les tenants et les aboutissants de cette agression. Les victimes ont déclaré que leur agresseur leur avait interdit de demander de l’aide aux forces de l’ordre au moment où il traversait des barrages de contrôle entre Temara et Skhirat sur la route d’Ain Atik.
Le quotidien Assabah rapporte que durant la même semaine, Temara a connu l’enlèvement et le viol de deux mineurs par un pédophile qui a été arrêté par la police judiciaire. Le juge d’instruction près de la cour d’appel de Rabat l’a placé en détention préventive dans la prison d’El Arjat à Salé. Le prévenu devrait être soumis à une enquête plus approfondie pour les chefs d’inculpation d’agressions sexuelles et de détournement de mineurs. Le père d’un enfant âgé de 13 ans a déclaré à la police que le mis en cause allait chercher son fils à l’école et l’avait agressé sexuellement, à maintes reprises, après lui avoir mis des somnifères dans le lait.
Par ailleurs, l’accusé, qui n’en est pas à son premier crime, a été déjà impliqué pour atteinte à la pudeur sur une fille. Mais le père de la victime qui l’avait pourchassé en 2015 a fini par retirer sa plainte. Le prévenu, qui est âgé de 31 ans et marié, compte plusieurs antécédents judiciaires, notamment dans des agressions sexuelles contre des enfants. Sauf que les parents des victimes ne l’ont pas poursuivi en justice pour éviter le «scandale».