Les faits sont graves. Six jeunes filles, toutes membres d’un même club d'aérobic, accusent directement leur coach de harcèlement sexuel et de viol. Le concerné a commencé par nier catégoriquement, mais ce sera à la Justice de dire son mot, après la découverte de preuves chargeant le mis en cause. Tout a commencé lorsqu’une présumée victime, appuyée par ses parents, a porté plainte devant la Sûreté nationale, affirmant avoir été approchée et touchée sur ses parties intimes, avant d'être violée par l’accusé en question. D’autres plaintes tout aussi graves ont suivi, et elles sont désormais six personnes à dire avoir subi le même traitement. Le prétendu agresseur-violeur a persisté à nier les faits qui lui sont reprochés, mais les victimes sont restées fermes dans leurs accusations. En analysant les preuves à même de les éclairer, notamment les enregistrements vidéos de la salle de gym, les éléments de police en charge du dossier ont découvert le pot aux roses. Le coach violeur a alors avoué les faits rapportés par la première et principale victime. Le pire, c’est qu’il a justifié ses actes en affirmant que ces relations entraient dans le cadre des entraînements propres aux disciplines, notamment le Karaté, qu’il enseignait. En garde à vue dans un premier temps, il est actuellement devant la Justice.
Par Khalil Ibrahimi
Le 05/11/2019 à 20h08