La juridiction a condamné l'accusé principal à dix-huit ans de prison ferme, tandis qu'un autre mis en cause a écopé de dix ans de prison ferme et deux autres ont été condamnés à huit ans de prison ferme.
La Chambre a également condamné un ressortissant français à six ans de prison ferme et trois autres prévenus à quatre ans de prison ferme.
Les huit accusés étaient poursuivis pour "constitution d’une bande criminelle en vue de préparer et commettre des actes terroristes, possession d’armes à feu, d’explosifs et de munitions, en violation des dispositions de la loi, dans le cadre d’un projet collectif visant à porter gravement atteinte à l’ordre public, apologie d'actes constituant un crime terroriste et d’une organisation terroriste, incitation et persuasion d'autrui à commettre des actes terroristes, assistance préméditée de personnes impliquées dans des faits liés au terrorisme, tenue de réunions publiques sans autorisation préalable et exercice d'une activité d'association non-autorisée".
Le juge d’instruction chargé des affaires du terrorisme près l'annexe de la Cour d'appel à Salé a auditionné les mis en cause le 1er mars 2016 et ordonné leur incarcération à la prison locale de Salé.
Un communiqué du ministère de l’Intérieur avait relevé que les membres de cette cellule, qui s’activaient dans les villes de Sidi Kacem, El Jadida et Meknès, se préparaient à commettre une série d'opérations visant des institutions du royaume, mais aussi des personnalités civiles et militaires et des touristes.
Par ailleurs, la justice avait condamné la semaine dernière, à quatre ans de prison ferme, un mineur poursuivi dans un dossier séparé en relation avec les membres de cette cellule.