Malika El Aroud avait été condamnée en 2010 à 8 ans de prison ferme "pour avoir gravement manqué à ses devoirs de citoyenne belge". Surnommée la "veuve noire" du djihad ou la "fiancée des djihadistes", elle a été déchue de sa nationalité belge en novembre 2017.
Après avoir purgé sa peine, elle sera expulsée au Maroc, son pays d'origine.
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Le Conseil du contentieux des étrangers belge (CCE), qui a rendu son arrêt ce vendredi 22 février, quant à la procédure de l'expulsion vers le Maroc de Malika El Aroud, estime dans un communiqué diffusé sur son site internet que "le Conseil a jugé en chambres réunies qu’une personne qui avait été condamnée en Belgique pour participation à une organisation terroriste puis déchue de la nationalité belge pouvait être éloignée vers le Maroc".
Cette instance affirme également que "cette personne ne démontrait pas que son renvoi vers le Maroc l’exposerait à un risque de torture ou de traitements inhumains ou dégradants contraires à l’article 3 de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales (CEDH)".
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Mariée auparavant à Dahmane Abd el-Sattar, un des auteurs du meurtre de commandant Massoud en Afghanistan, le 9 septembre 2001, elle organisait, avec son second époux, Moez Garsallaoui, une filière d'envoi de combattants djihadistes de la Belgique vers l'Afghanistan.
Malika El Aroud est mère d'une fille majeure. Son éloingnement ne devrait avoir aucun impact sur la vie de cette dernière, a jugé le Conseil du contentieux des étrangers.