Rabat s’identifie volontiers à ses monuments phares, au premier rang desquels la Tour Hassan et le Mausolée Mohammed V, deux symboles majeurs qui attirent chaque année des centaines de milliers de visiteurs marocains et étrangers. Surplombant la vallée du Bouregreg, au sein d’un vaste espace récemment réaménagé, notamment avec l’édification du Grand Théâtre Mohammed VI, ces deux édifices sont devenus des étapes incontournables du circuit touristique de la capitale administrative du Royaume.
Interrogé sur place, un touriste français se dit «très impressionné par ces deux monuments» qu’il découvre pour la première fois, guidé par un cousin installé au Maroc. «J’ai beaucoup aimé ces lieux, ainsi que le match Maroc–Mozambique que les Lions de l’Atlas ont gagné 1 à 0», confie-t-il, avant de souhaiter «une excellente organisation de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN 2025) que le Royaume accueillera entre décembre et janvier prochains».
La Tour Hassan, minaret inachevé d’une mosquée grandiose dont la construction a été entamée au 12ème siècle sous le sultan almohade Yacoub El Mansour, demeure l’un des témoins les plus éloquents de l’ambition architecturale de cette époque. Ses proportions imposantes et son esthétique sobre en font un repère visuel et historique essentiel du paysage rbati.
À ses côtés se dresse le Mausolée Mohammed V, tombeau royal adjacent qui abrite les dépouilles du roi Mohammed V, de son fils le roi Hassan II et du prince Moulay Abdallah. Construit entre 1961 et 1971, l’édifice, aux lignes harmonieuses et aux décors raffinés, occupe une place hautement symbolique: c’est sur cette esplanade que le souverain avait présidé la première prière du vendredi après l’indépendance du Maroc, inscrivant à jamais le site au croisement de l’histoire nationale, de la mémoire collective et de la spiritualité.








