Tourisme:Trax et Tsunami pour sauver la saison à Fès

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Revue de presseKiosque360. Pour lutter contre le marasme du secteur touristique qui ne permet plus de remplir les caisses, des opérateurs de la ville de Fès cherchent leur salut dans des soirées animées par les stars du chaâbi.

Le 25/06/2019 à 19h53

Du chaâbi, et pas avec n’importe quelles stars, pour relancer le tourisme à Fès? C’est le pari que relève aujourd’hui un des plus importants complexes touristiques de la capitale spirituelle du royaume, en programmant chaque fin de semaine des soirées animées par des stars marocaines pour booster son activité.

Dans son édition du mercredi 26 juin, Al Massae explique que les chikhats les plus connues du moment ont été appelées à la rescousse face au marasme actuel que connait le secteur touristique. Il s’agit, entre autres, de Tsunami et de Trax. Citant le gérant de cet établissement, qui ne fait pas l’exception dans la ville, Al Massae explique que cet intérêt pour les stars du chaâbi est né il y a trois ans environ, lorsque certains opérateurs ont pris conscience de la nécessité de développer l’offre en animation à Fès pour tenter de compenser la morosité du secteur touristique.

La publication ajoute que cette tendance intervient dans un contexte où les hôtels, les maisons d’hôte et autres établissements touristiques se plaignent d’une chute de leurs revenus malgré les atouts historiques, patrimoniaux et spirituels de la destination. Cette situation s’expliquerait par le fait que Fès n’attire plus des touristes résidents, mais se contentent désormais d’être une destination de passage, ce qui nuit gravement à l’activité des opérateurs qui y sont installés.

Le quotidien ne manque pas de souligner que les autorités locales en charge du développement du tourisme ont bien tenté de relancer l’activité à travers des programmes lancés ces dernières années, mais cela n’a pas vraiment donné ses fruits. La même source ajoute que la ville accueille bien le festival des musiques sacrées chaque année, mais les opérateurs considèrent que cet événement n’a qu’un impact limité sur leur activité. C’est ce qui semble les pousser à chercher d’autres solutions pour lutter contre le marasme.

Par Fayza Senhaji
Le 25/06/2019 à 19h53