Selon Al Akhbar, racontant les faits dans son édition du lundi 23 février, la personne en question a voulu commettre l’irréparable après qu’un chef de district n’ait pas pris au sérieux sa plainte et en protestation contre la non-incarcération par le parquet général du mis en cause. Ce dernier, selon le plaignant, avait attaqué son appartement, détruit sa porte et agressé sa fille âgée de 19 ans. Il a également volé deux téléphones portables avant de prendre la fuite à l’arrivée des voisins.
«La tentative d’immolation de l’ancien soldat a fait en sorte que le parquet général revienne sur sa première décision de ne pas mettre sous les verrous le mis en cause, en le plaçant en garde à vue», rapporte la publication.
Selon le PV de police, la personne ayant tenté de s’immoler, s’était adressé, vendredi 20 février, à l’arrondissement la plus proche après l’attaque contre son appartement et sa fille pour déposer plainte. «Mais, souligne le journal, au lieu de se déplacer sur les lieux pour constater de visu les faits, le chef du district s’est contenté d’appeler le mis en cause et de lui demander de se présenter à l’arrondissement de police.»
Le mis en cause a répondu effectivement à l’appel. Il a rendu le téléphone au responsable de la police, en niant tout ce qui figure dans le PV. Il a déclaré qu’il entretenait une relation avec la fille du plaignant et qu’il s’était venu à son appartement en vue de récupérer le téléphone pour effacer quelques messages.
Le père de la victime est entré dans une colère noire après que le mis en cause ait quitté l’arrondissement de la police «en toute tranquillité». C’est ainsi qu’il a décidé de se suicider.
Al Akhbar indique que le chef de police de la région est arrivé promptement sur les lieux et est parvenu à le calmer. Il par la suite contacté le parquet général et l’a informé des faits, notamment du contenu de la plainte. Après quoi, il a été décidé de placer en garde à vue le mis en cause avant de le déférer en état d’arrestation devant le procurer général pour une confrontation avec sa victime présumée dont le père a été laisser libre.