Un "blocage administratif" prive 3.500 enfants de colonies de vacances

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Revue de presseKiosque360. Près de 3.500 enfants, pensionnaires des maisons de bienfaisance, risquent d'être privés de colonies de vacances cet été. La raison? L'Entraide nationale, organisme de tutelle, n'a pas encore de directeur pour signer les documents nécessaires. Les détails.

Le 04/07/2018 à 22h23

Un véritable scandale. Près de 3.500 enfants pensionnaires d'établissements de protection sociale (maisons de bienfaisance ou «Khiriyate» pour le commun des Marocains) risquent d'être privés de colonies de vacances pour une raison purement bureaucratique, rapporte le journal Al Akhbar dans sa livraison datée de ce jeudi 5 juillet.

L'Entraide nationale, organisme public de tutelle de ces établissements, n'a plus de directeur depuis que Abdelmounaïm Madani a été débarqué et, donc, plus de premier responsable pour signer les budgets nécessaires à cette opération.

Le quotidien ajoute que Bassima Hakkaoui, la ministre de la Femme, de la solidarité et du développement social, tente, en vain, de saisir son collègue chargé de l'Economie et des finances pour débloquer la situation. De même, les interventions de parlementaires pour lever "le siège" imposé aux enfants concernés, qui avaient tout préparé pour partir en vacances à la fin de cette semaine, n'ont pas abouti.

Les cadres des établissements de protection sociale sont également dans un grand embarras vis-à-vis des enfants, âgés de 8 à 15 ans, qui ne comprennent pas pourquoi leurs vacances tombent à l'eau.Selon Al Akhbar, tout avait été mis au point pour réussir ces colonies de vacances qui devaient concerner ces 3.500 enfants sur trois périodes de 12 jours chacune.

Si aucune solution n'est trouvée d'ici la fin de la semaine, les enfants devront prendre leur mal en patience. La découverte d'Agadir, d'Aourir, d'Oualidia, de Larache ou encore d'Essaouira, de Fnideq et d'Al Hoceïma, qui devaient accueillir ces enfants provenant, pour la plupart, de familles défavorisées habitant surtout le milieu rural, ne sera pas pour tout de suite.

Par Zineb El Ouilani
Le 04/07/2018 à 22h23