Un faux prince démasqué par la police casablancaise

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Revue de presseKiosque360. Un jeune homme, employé précédemment par un prince, a entrepris de falsifier la signature de son ancien patron pour escroquer ses victimes. Mais la police casablancaise a réussi à le démasquer.

Le 30/10/2013 à 22h16

Une nouvelle affaire de faux prince revient sur le devant de la scène pour hanter les Une de la presse nationale qui rend compte de l’histoire d’un imposteur déchu après avoir été démasqué par les forces de police. Le quotidien Assabah rapporte ainsi, dans son édition du jeudi 31 octobre, que la police de Hay Hassani a en effet récemment arrêté un escroc qui se faisait passer pour un prince pour lequel il avait travaillé et dont il usait impunément de la signature et du sceau, apposés sur des lettres dont il se servait pour tromper ses victimes. Des victimes n’y ont d’ailleurs longtemps vu que du feu. Le quotidien souligne en effet que lesdites lettres étaient rédigées de telle manière que nul n’aurait pu les supposer fausses. Le style forçait le respect et semble avoir grandement facilité la tâche à l’arnaqueur pour obtenir de ses proies ce qu’il attendait d’elles.

Le faux prince déchuUsant ainsi de l’identité de son ancien patron, le jeune homme avait notamment utilisé sa signature et son sceau pour délivrer une lettre princière destinée à appuyer la candidature d’un étudiant dont l’inscription à la faculté d’économie à l’Université Hassan II de Aïn Chock avait été rejetée. Et le fraudeur de se présenter, avec un complice et l’étudiant en question, au doyen de la faculté, muni de la fameuse lettre, pour exiger de l’Université d’inclure le nom de son ami dans la liste des inscrits. Seulement voilà : à peine avaient-ils tourné les talons que le doyen entreprenait de vérifier leurs propos en appelant aux numéros de téléphone mentionnés dans la lettre qui lui avait été remise. Or, aucun des deux numéros mentionnés n’était fonctionnel, ce qui lui a mis la puce à l’oreille.

Ce fut le début de la fin. La police commencera par mettre la main sur l’un des complices avant d’arrêter le faux prince qui s’avère être connu des commissariats pour avoir des antécédents judiciaires. La police a d’ailleurs mis la main, lors d’une perquisition, sur plusieurs lettres falsifiées arborant la signature et le tampon princiers.L’enquête se poursuit, indique encore le quotidien. Une enquête sur une nouvelle drôle d’affaire. Car, si ce type d’usurpation d’identité n’est pas nouveau, la façon dont certains ne reculent devant rien pour parvenir à leurs fins continuera de nous surprendre à chaque fois. Toujours est-il que cette révélation d’un nouveau cas d’usurpation d’identité et de falsification de documents permettra aux plus crédules d’entre nous de prendre conscience du fait que certains arnaqueurs ne reculent devant rien et que les missives princières mènent parfois au désenchantement.

Par Bouthaina Azami
Le 30/10/2013 à 22h16