Le tribunal militaire permanent des FAR de Rabat a condamné,à la fin de la semaine dernière, à 30 ans de prison ferme un gendarme en poste à Agadir pour avoir tué la mère de sa maîtresse à Tanger en lui assénant plusieurs coups à la tête à l’aide d’un bâton. Selon des sources informées, Assabah évoque, dans son édition de ce jeudi 12 mars, que l’auteur du crime s’est débarrassé du corps en plein forêt « Slouguiya » à Tanger, soulignant que le motif du crime était le vol de bijoux de grande valeur .
Les éléments du service préfectoral de la police judiciaire de Tanger ont saisi en possession du prévenu, qui était poursuivi pour homicide volontaire et vol, un bijou en or et la somme de 8.700 DH appartenant à la mère de son amante. Citant les mêmes sources, la publication rapporte que l’auteur du crime, affecté à sa sortie en 2007 à Tanger, entretenait une liaison avec la fille de la victime qui, bien que sans acte de mariage, vivait avec la famille du gendarme à Rabat.
Le jour du meurtre, Assabah relate que le meurtrier s’est rendu d’Agadir à la ville du Détroit, à bord d’une voiture de location et , une fois chez la victime il l’a tuée en la frappant à la tête avant de se débarrasser du corps dans la forêt où il a été aperçu par des témoins qui l’ont pris en chasse. Abandonnant la voiture, il s’est enfui en direction de la maison de la victime où il a été surpris par le fils de celle-ci qui s’est lancé à sa poursuite. La police tangéroise a réussi à arrêter le fuyard au niveau de la Place du 9 Avril.
L’enquête préliminaire menée avec le mis en cause a montré son implication avérée dans ce crime. Lors de l’audition du fils de la victime, ce dernier a expliqué que le hasard a voulu qu’il rentre à la maison prendre un manteau, mais qu’il est tombé sur le gendarme au domicile familial en train de voler. Après l’interrogatoire du prévenu et sur la base des preuves et des témoignages recueillis, le tribunal militaire a été convaincu que le motif derrière ce crime est le vol des bijoux de la victime, le coupable présumé ayant eu vent de l’existence du butin par le biais de sa maîtresse qui ignorait ses desseins criminels.