Un Haj viole une petite bonne et son fils, élu, cherche à couvrir son crime

Revue de presseKiosque360. Loubna est l’une des nombreuses victimes de viol entrainant une grossesse. Sauf que son cas est ahurissant. Séquestrée et violentée, elle est violée par un Haj père, président d’une commune rurale qui a essayé de faire porter le chapeau à un jeune du douar.

Le 16/03/2015 à 08h15

Dans son édition de ce lundi 16 mars, Al Akhbar consacre un aricle à l’histoire poignante de Loubna: une bonne qui a été kidnappée, séquestrée et violée, vivant le même calvaire là où elle allait notamment à Jorf Melha et à Casablanca. Revenant sur sa mésaventure, Loubna se confie au journal racontant avoir accepté de travailler chez un proche parent à Jorf Melha relevant de la province de Sidi Kacem. Il s’agit d’un vieil homme dont le fils est le président d’une commune rurale près de Ouazzane.

Malgré son âge avancé, déplore Loubna, citée par la publication, le vieil homme l’a violée à plusieurs reprises et menacé la brûler vive au cas où elle le dénoncerait. Mais dès que la grossesse, résultant du viol, commençait à apparaitre, les enfants du violeur ont éloigné Loubna à un douar présidé par l’un d’entre eux où ils ont tenté de faire porter le chapeau à un jeune de la bourgade, poursuit Al Akhbar, relevant que la jeune femme a refusé d’accuser un innocent. Elle a de même refusé le mariage arrangé avec un jeune de Casablanca, selon le journal qui ajoute qu’entre temps la famille du violeur tentait par tous les moyens de la faire avorter, mais sans succès.

Acculés, les membres de la famille du vieil homme n’avaient plus d’issue que de contracter le mariage suite à quoi Loubna a accouché d’une fille dans des conditions difficiles. D’une voix lézardée, Loubna relate, par la suite, le moment où son beau-fils a tenté de vendre à Sidi Kacem le bébé à une femme établie en France contre 30.000 DH, relève le journal faisant savoir que l’enfant a été récupéré juste avant de quitter le territoire national. D’après le journal, le procès intenté à la famille du violeur a connu plusieurs rebondissements. En effet, nombre d’associations ont soutenu la victime qui est arrivée à prouver la parenté de son bébé avec le vieil homme grâce à un test ADN. Le verdict dans cette affaire rocambolesque est tombé récemment, condamnant à 10 ans de prison ferme le président de la commune rurale, alors que son violeur de père a écopé de 8 ans.

Par Samir Chennaoui
Le 16/03/2015 à 08h15